Est-ce qu’on en parle ? Est-ce qu’on se lance, ou plutôt est-ce que je me lance là- dedans, sans Phd en théorie du chaos ?
J’avais déjà posté il y a quelques mois sur les amitiés de circonstance qui se mêlent de politique, mais là, le sujet prend une toute autre ampleur.
On pourrait faire comme si ça n’existait pas, on pourrait parler de course à pied comme d’un autre déploiement de la midlife.
*
Ou alors, j’ose.
Faut dire qu’on est entre nous, donc ça simplifie les choses.
Je vais donc tenter une autopsie des larmes post-élection américaine, la quatrième que je vis aux Etats-Unis depuis mon arrivée en 2012. Je ne peux pas livrer d’analyse de fond, je n’ai pas non plus assez de recul pour écrire quelque chose de très construit.
Mais peut-être que livrer ici un ressenti des quelques jours d’après pourra, je m’interroge, je l’espère, vous faire sentir moins seule. Je ne peux pas être la seule à l’avoir vécu comme ça.