#12 - Instagram
Est-ce si incontournable ? Et surtout : comment faire quand on ne sait plus comment s'y prendre ?
Mars 2022
Je passe un temps fou sur Instagram, je scrolle à l’infini. Pourtant je ne poste pas tant que ça : une, voire deux photos par mois. Parfois c’est silence radio pendant un long moment. Les légendes sont lapidaires, je ne raconte rien. Je ne sais pas quoi dire.
Je viens juste de commencer le coaching… mais les sessions me laissent avec une impression de vide sidéral. Ce n’est pas La Coach, c’est moi. Je suis un puits de négativité.
Les sessions ont lieu le soir. Elles se terminent vers 21h30, et je vais me coucher juste après, parce que je suis fatiguée, et par précaution aussi. J’ai besoin de mon quota d’heures pour fonctionner le jour d’après, et peu importe si je dors ou pas, ma fille va se lever, à 5h. Ou 5h30 ? Avec un peu de chance, il sera 5h45. Cet horaire tardif du coaching n’est peut-être pas une bonne idée, car je cogite malgré moi pendant toute la nuit : bref, après le coaching, je dors super mal.
C’est l’impression d’être dans le brouillard qui domine en ce moment. Je rigole en écrivant ces mots, car je n’ai eu que deux rendez-vous sur les vingt-six qui sont prévus au fil des prochains mois. Je me répète le mantra “Trust the Process” (fais confiance au “processus”, les choses vont se mettre en place progressivement), mais en vrai je suis plus du genre “Whatever, it’s doomsday!”, à quoi bon, l’apocalypse est proche. C’est ça, être un puits de négativité, et c’est épuisant.
Mercredi 30 mars, ma psy est absente, notre session hebdomadaire de 13 heures est annulée. Le matin, je vois passer dans mon flux Instagram la promotion d’une masterclasse sur Instagram, pile à 13 heures. Coïncidence ?!