CâĂ©tait la fĂȘte des MĂšres dimanche dernier. Jâai eu droit Ă un bouquet de pissenlits et de pĂąquerettes au rĂ©veil dimanche matin, et quelques jours plus tard, ma fille mâa offert un tas de boulettes en papier aluminium reprĂ©sentant selon elle, des balles.
Dimanche dernier, en dĂ©but dâaprĂšs-midi, je suis allĂ©e au parc avec elle*
(*dans un effort de prĂ©servation de sa vie privĂ©e, elle nâa pas de prĂ©nom public, je pourrais trouver un pseudonyme, mais pour lâinstant, câest juste elle. Je ne partage pas non plus son visage, ni de photo mĂȘme avec le âcoeurâ pour cacher qui elle est. Jâai lâintuition que câest le mieux pour elle et pour nous, de nos jours).
Au parc, elle tourne en rond sur sa trottinette, et moi je suis assise sur un banc, rĂ©sistant Ă lâenvie de prendre mon tĂ©lĂ©phone. Je lui demande si elle veut faire quelque chose dâautre.
âOn prend le train ?â me suggĂšre-t-elle dâun air mischievous, lâair espiĂšgle de âon essaie et on voit si ça prendâ.
Je suis dans un mood yes. A vrai dire, je nâai pas dâalternative Ă lui proposer alors je lui dis dâaccord, pourquoi pas, ça fait longtemps.