Voici un peu de contexte sur ce texte : j’ai récemment “workshoppé” ce texte dans un groupe d’écriture qui s’est formé suite au cours d’écriture d’essais niveau avancé que j’ai suivi cet automne. Quatre d’entre nous avions envie de continuer à nous voir, et on a monté ce groupe d’écriture où on se retrouve pour faire la même chose que pendant le programme payant, mais en tout petit comité et en gratuit. On lit et commente les textes des uns et des autres (c’est ça le “work shop”), on écrit ensemble, on partage des textes qui nous ont plu.
Dans certains cours d’essai, on m’a dit qu’il fallait qu’il y ait un “arc” pour le narrateur, en gros, une progression, quelque chose qui a été appris, compris entre le début et la fin de l’histoire.
Ce n’est pas le cas dans cet essai, je ne suis pas ce principe. Il n’y a pas de morale, pas de prise de conscience, pas de leçon. C’est juste un moment, décrit en détails, qui touche au corps.
C’est ce que fait entre autres l’autrice Abigail Thomas dans Safekeeping, sous-titre : des petites histoires de vie. Ce n’est pas elle qui m’a inspirée à écrire de cette façon, mais c’est une des personnes de mon groupe qui, en lisant mon texte, lui a dit que ça lui rappelait cette façon d’écrire que j’affectionne tout particulièrement.
J’espère que cet essai personnel vous parlera !