I'm back

De retour et motivée. Et vous ?

J’ai pensé à ce premier article de What’s Next, l’article du retour après les deux mois d'été, de temps en temps cet été. 

Quelques événements m’ont donné envie d'écrire - les messages weird de JD Vance sur les femmes à chat sans enfant, le brat summer de Charli XCX, mon désintérêt - malgré moi, pour un événement sportif mondial qui semblait passionner tout le monde, mon regain d’intérêt pour les dragons de Game of Thrones et puis le scandale Ballerina Farm qui ne touche que des gens trop connectés sur Internet.

J’ai griffonné à chaque fois deux-trois notes dans un document dont le titre ressemble à présent à un mauvais rêve raconté de bon matin à un auditoire peu intéressé. Vous savez, la personne qui insiste pour vous raconter son rêve :

“Je suis montée dans un train que j’ai failli rater car je m’étais trompée de quai, et à l’intérieur il y avait pas de fauteuils mais que des chiens, je suis donc allée m’asseoir au dernier rang du cinéma, j’étais plus dans un train, et là on me demande de préparer un flan pâtissier mais il n’y a que des moules en forme de croissant, tu crois que ça veut dire quoi ?”

Ce récit de rêve, c’était en gros mon article Frankenstein, mais dans ma tête, il était génial.

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Cet été, j’ai travaillé en juillet, j’ai donné des cours d’écriture, j’ai préparé une candidature pour un programme d'écriture, le travail s’est mis en pointillés en août alors j’ai lu un livre sur les dinosaures destinés aux adultes, puis un thriller sur un camp d’été ; j’ai nagé toute seule dans un lac un jeudi matin nuageux après une longue balade en vélo et je me suis dit “je suis en vacances” comme pour me le confirmer. Je suis partie en vacances en France pendant deux semaines et à ma grande surprise de personne qui souffre d’anxiété d’anticipation : ça s’est plutôt bien passé.

En regardant un épisode de Emily in Paris sur mon téléphone à une heure où j’aurais mieux fait de dormir, ça m’a rappelé ce fameux premier article de What’s Next et je me suis posée cette question de marketing : mais qui est la lectrice de What’s next ? J’ai ouvert un autre document et j’ai imaginé la lectrice idéale, ce qu’elle aime, qui elle est, mais ça n’est pas allé bien loin. 

En ce mardi matin où je me lance dans le vrai premier brouillon de ce fameux Article je réalise qu’il est en fait inexistant, les idées que j’avais en tête se sont envolées, elles ne sont pas si pertinentes que ça, ou plutôt, c’était mieux dans ma tête.

Je me rappelle que la spontanéité, ce mélange d’audace et d’expériences est plus la voie qui me porte, plus que les grands plans bien organisés. Que j’ai beau être quelqu’un qui souffre d’anxiété d’anticipation, il n’y a rien de tel que faire les choses quand il est temps de les faire pour se rendre compte que ce n’était pas si dramatique que ça.

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Voici le plan que je vais suivre pour les semaines et mois à venir, et si vous voulez bien me suivre, tous les vendredis, à 8h30 dans votre boite email, c’est ma promesse : 

• On laisse tomber les essais sur la midlife, ou en tout cas, ce ne sera plus exclusivement le sujet.

• On reprend les articles plus spontanés sur la carrière, je vais vous parler sans doute de plus en plus d’écriture car mon manuscrit secret bientôt plus si secret dont je vous ai parlé est en train de suivre sa vie. D’autre part, j’ai eu la réponse pour ma candidature déposée cet été à un programme d’écriture ici à Boston.

Je ménage le suspense parce que 1) j’ai envie de vous tenir en haleine (c’est le principe du suspense) et 2) je reviens aux sources de What’s Next à savoir : raconter en temps réel ce qui se passe dans ma vie professionnelle de personne qui essaie de vivre de l’écriture, sans pour autant savoir vraiment ce qui va se passer - puisque c’est en train d’arriver. 

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Je vais mettre dans une corbeille virtuelle mes bribes de mots de l’été, je ne sais toujours pas qui est ma lectrice idéale, mais me revoilà, I’m back, bien décidée à vous divertir et pourquoi pas vous donner envie d’écrire, lire, partager votre propre histoire dans les commentaires de cette newsletter.

☞ Faire du vendredi matin un rendez-vous que vous attendez avec une missive thought-provoking (ça sonne bien en anglais !), qui provoquera des pensées, des idées.

J’espère préserver What’s Next comme un lieu d’explorations, une sorte de laboratoires d’idées sur les sujets dans mon air du temps - carrière, âge, vie à l’étranger, élever un enfant unique, l’infertilité aussi (même si ce chapitre est derrière moi). 

What’s next, c’est aussi : 

• Des recommandations de ce que je lis, écoute, regarde et qui me semble suffisamment dignes d’intérêt pour être partagés sans vous faire perdre (trop) votre temps. 

• Un atelier d’écriture mensuel de 1h, le dernier mardi du mois à 20h, sur Zoom. Cet atelier est réservé aux abonnés dans une formule annuelle ; c’est une façon pour moi de me dire : vous allez rester, je peux “voir venir” tout en vous proposant quelque chose que j’aime faire - partager ma passion pour l’écriture et vous encourager à développer vos propres histoires. Le prochain atelier fin septembre sera sur le thème de la nourriture.

• Un podcast, gratuit, accessible sur toutes les plateformes, qui revient vendredi prochain. J’ai préparé trois interviews en juin et juillet (franchement, oui, je veux une médaille pour moi du passé), trois personnes qui ont des trajectoires de vie non linéaires. On parle aussi d’âge, de créativité et de ce qui nous rend vulnérable et plus fort. 

Envie de + d’ateliers d’écriture ?

Pour celles et ceux qui comme moi sont à fond sur les ateliers d’écriture, je propose un cycle plus long d’ateliers, sur le thème du Récit de soi, l’essai intime, à partir du 16 septembre, à 20h, heure de Paris (durée : 2h). J’ai organisé une session d’informations jeudi 5 septembre, c’est encore possible de vous inscrire aux ateliers, envoyez-moi un message ici ou sur Instagram mathildepit ou whatsnextmathilde. 

Contente de vous retrouver.

A bientôt ! Je vous attends en commentaire si vous avez des choses à me raconter sur votre été.

Toutes les photos de ce post ont été prises le long de la côte d’Emeraude, en Bretagne.