Et si vous organisiez un "date" artistique avec vous-même ? (même si c'est mieux parfois mieux à deux)
Récit d'une performance d'art contemporain vivifiante
Samedi après-midi, je m’extirpe de tout devoir parental, marche cinq minutes à travers la petite ville de North Adams et entre dans la cour de l’un des plus grands musées d’art contemporain des Etats-Unis.
Certaines oeuvres d’art, comme cette sculpture The Embrace, l’Etreinte de Louise Bourgeois (voir ci-dessous), trônent seule au milieu d’une immenses pièce, une ancienne usine de papier du 19è siècle, transformée en usine électrique, laissée à l’abandon et réhabilitée en centre d’art contemporain dans les années 1990.
J’adore cet endroit. Pas j’adôôôre cet endroit, non sincèrement, j’aime beaucoup me promener dans les galeries. Il y a quelque chose dans cet espace, dans la lumière, dans les choix qui y sont faits. Le plaisir aussi de faire quelque chose “qui ne sert à rien” - a priori, ou en tout cas éloignés des habitudes consuméristes ou productivistes du quotidien.
En ce début d’après-midi particulièrement chaud pour la mi-septembre en Nouvelle Angleterre - il fait un solide 29°C, pas de précipitations depuis plusieurs semaines - je traverse la cour d’un pas décidé, je sais où je vais.
Ça fait quelques mois que j’avais envie de voir une performance intitulée :