What's Next

What's Next

Share this post

What's Next
What's Next
De quoi avez-vous eu le choix dans la maternité ?
Copier le lien
Facebook
Email
Notes
Plus

De quoi avez-vous eu le choix dans la maternité ?

Le choix (serein ou pas) de l'enfant unique

Avatar de Mathilde Piton
Mathilde Piton
févr. 07, 2025
∙ abonné payant
14

Share this post

What's Next
What's Next
De quoi avez-vous eu le choix dans la maternité ?
Copier le lien
Facebook
Email
Notes
Plus
6
Partager

Les cours de “essay incubator” ont repris fin janvier, et me voilà de nouveau occupée à lire et écrire de manière intensive, tout en continuant de travailler sur divers projets professionnels.

J’ai lancé mi-janvier une session de six ateliers d’écriture, sur le thème du récit de soi sur la maternité, et il nous reste deux séances. Pendant ces 2 heures d’atelier, je donne en général deux à trois prompts - des consignes d’écriture libre, et pendant que les participantes écrivent, je relis mes notes pour la suite ou prépare l’email récapitulatif que j’envoie à la sortie du cours. Bref, je n’écris pas.

Mais lors de la séance sur les tabous de la semaine dernière, nous avons lu ensemble un extrait de l’essai de Pauline Harmange intitulée Avortée, et un passage m’a particulièrement marquée. Elle explique qu’à 23 ans, elle a choisi d’avorter, et que ce choix éclairé n’a pourtant pas été serein. C’est comme si, puisqu’elle avait eu le choix de le faire, elle devait en accepter tout, sans discussion.

(Les mères) me disent que la société veut que l’avortement, puisqu’il est un choix, soit un choix forcément apaisé et serein. Je pense férocement, quelque part entre mon acquiescement et le paysage qui se lit dans leurs yeux, qu’en substance on dit aux avortées : comme on fait son lit, on se couche. Tu l’as voulu, tu l’as eu, maintenant tu fermes ta gueule et tu souris. (…) C’est tout blanc, parce que si c’est noir ou même un peu gris, ce serait trop compliqué.

Les femmes n’ont pas le droit d’être complexe. Nos dimensions multiples n’ont pas le loisir de se déployer, tant l’espace qui nous est octroyé est encore trop étroit.

Cette citation m’a conduit à proposer comme prompt aux participantes : De quoi avez-vous eu le choix dans la maternité ? Comment l’avez-vous vécu ?

Et pour une fois, j’ai joué le jeu - ça tombait à pique : j’avais un essai à soumettre dans mon propre programme d’écriture, où je suis élève. J’ai parlé du choix de l’enfant unique, et de la difficulté de parler de ce choix autour de moi.

Le texte est en cours de réalisation, je vous livre ce travail “in progress”. Je vous ai déjà partagé une première version, il y a plus d’un an, qui me semble aujourd’hui complètement inaboutie (comme quoi, les classes d’écriture, ça sert ; bref, le genre d’article que je regrette avoir partagé - et… on verrait ce que je dirais de celui-ci dans un an).

Si on était en atelier ensemble, je vous demanderai sûrement ce qui marche, ce qui ne marche pas, si la fin est ok, s’il manque des éléments pour comprendre “la narratrice”. J’ai aussi partagé des scènes coupées en demandant si elles manquaient.

Mais là, le but n’est pas vraiment que vous m’aidiez à avancer sur ce texte. Ce qui m’intéresse, c’est de vous livrer en retour, en répondant en commentaire à la question suivante : De quoi avez-vous eu le choix dans la maternité ? Comment l’avez-vous vécu ? J’ai bien conscience que ce n’est pas facile, mais restons dans la simplicité, on est entre nous après tout…

Je vous livre cet essai que j’ai traduit de l’anglais, c’est fâcheux. Comme hier (jeudi, jour où je termine cette missive a été une après-midi de “snow day”, je n’ai pas pu faire de version audio - alors, bonne lecture.

Laissez un commentaire.

Ce post est destiné aux abonnés payants.

Already a paid subscriber? Se connecter
© 2025 Mathilde Piton
Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
ÉcrireObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture

Partager

Copier le lien
Facebook
Email
Notes
Plus