J’avais prévu de ne pas publier d’article en ce vendredi 1er novembre, parce que j’avais envie de faire une petite pause.
Je viens d’envoyer mon manuscrit à mon éditrice (ça fait chic de dire ça non ?) après un mois de relectures intenses ; j’ai terminé cette semaine le cycle d’automne d’ateliers d’écriture sur le Récit de soi ; je suis passée ce mardi en session de “feedback” dans mon programme d’essais (ce qui inclut d’écrire l’essai au préalable, encore un exercice passionnant mais intense).
Bref, je ressens une sorte d’apaisement à la frontière de la fatigue, d’avoir été dans ce mood créatif.
J’ai envie de faire une mini-pause. J’ai besoin de faire une mini-pause.
Et puis je me suis dit que la pause se ferait naturellement la semaine des élections (autrement dit la semaine prochaine) quand je serai anxieusement en train d’attendre les dépouillements des résultats.
En novembre 2020, lors de la semaine d’attente entre le jour des élections (un mardi) et le résultat annoncé d’abord par le New York Times (le samedi suivant), j’ai écouté des podcasts politiques tout en fabriquant un abat-jour en perles, que j’imaginais mettre dans la chambre de ma fille (j’étais enceinte à l’époque).
C’était un excellent passe-temps et j’ai ressenti un tel soulagement lors du résultat des élections que je réalise aujourd’hui malgré moi que je retiens probablement beaucoup de tensions à la veille de ces élections.