Cet article est long. Posez-vous pour le lire. Il reprend directement là où j’ai laissé le récit, avec l’Article #02, “Avant”.
Je me demande si je n’ai provoqué la pandémie.
Vous avez déjà demandé à l’Univers un truc impossible, qui s’est ensuite produit ? Une place de parking dans un quartier bondé un samedi soir ? Une invitation à un concert complet depuis des mois ? Une place libre à côté de vous en vol de nuit ?
L’Univers et moi, on est plutôt fâché, mais cette fois-là, il n’a pas déçu.
Début 2020, j’ai demandé à l’Univers de me foutre la paix. Et il m’a donné : un monde à l’arrêt.
L’Univers m’a laissée tranquille. Il a calmé tout le bruit autour de moi.
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Comment est-ce que je suis passée, à mon arrivée à Boston, de personne super active, le bon soldat qui bosse tout le temps et à qui tout semble réussir, à, huit ans plus tard en 2020 : “please, je veux un break, j’en peux plus” ?
Contrairement à ce que je prétends, cet arrêt forcé dans ma vie professionnelle m’aura peut-être été salutaire.
A force de raconter toujours la même histoire - celle de ma vie professionnelle à Boston, ma “success story à l’américaine”, via le blog, les réseaux sociaux, et aussi autrefois dans les visites guidées, j’ai perdu le fil. Je me suis mise à raconter mon histoire en 2-3 phrases banales, une enfilade de clichés pour présenter les choses simplement. Est-ce qu’il y a des détails que j’ai oubliés ? Comment j’en suis arrivée là ?